Le coureur de Tarragone, Edu Prades, a confirmé la fabuleuse saison de l'équipe basque Euskadi Murias.

La victoire finale remportée dans le Tour de Turquie, une épreuve du calendrier du World Tour, le sommet du cyclisme professionnel, vient couronner une remarquable saison de l'Euskadi-Murias, grâce à ses débuts dans le Tour d'Espagne, la victoire d'étape d'Oscar Rodriguez à La Camperona et la cerise sur le gâteau que constitue la victoire d'Edu Prades en Turquie.

Pour expliquer cette magnifique victoire, il suffit de nommer les adversaires qu'il a dû affronter: neuf équipes du World Tour, avec des budgets largement au-dessus de celui de l'Euskadi-Murias. Nous parlons des équipes Astana, Bahrain-Merida, BMC Racing Team, Bora-Hansgrihe, Quick Step, Katusha, Team Sunweb, Trek-Segafredo ou UAE Team Emirates qui ont lutté pour obtenir le trophée que Prades a soulevé sur la plus haute marche du podium.

Des coureurs d'élite comme Ulissi, Nicholas Roche, Lutsenko ou Haas n'ont pas été capables de rivaliser avec le coureur de l'Euskadi-Murias. Une arrivée de folie Lors du final palpitant et spectaculaire de la sixième et dernière étape à Istanbul, Prades a franchi la ligne d'arrivée en deuxième position, derrière Sam Bennet (BOH) et grâce à aux secondes de bonification et un meilleur classement par étapes, il s'est imposé au classement général.

L'équipe dirigée en Turquie par Rubén Pérez a fait preuve d'un grand courage et elle en a été récompensée. L'échappée de la journée s'est achevée à moins de sept kilomètres de l'arrivée et un autre coureur de l'équipe Euskadi Murias, Beñat Txoperena, y a participé. L'équipe basque a su tirer parti de ses qualités pour achever la course en beauté, et Prades a réalisé le même temps que Lutsenko et remporté la finale grâce à son meilleur classement lors des six étapes. Il a fini aujourd'hui à la deuxième place, avec quelques secondes d'avance sur Lutsenko, et la bonification lui a permis de remporter la victoire.

La joie au sein de l'équipe est générale. Cela n'est pas étonnant, car le rendement de l'équipe a été impressionnant et confirme la solidité du projet dirigé par Jon Odriozola.